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Voici en quelques vignettes les différents propriétaires de Menez Meur, de la famille de Quélen au département du Finistère.
La période la plus compliquée à suivre est de 1842 à 1867 en raison des montages financiers passés entre Charles Demolon et François Verger. Au final, après avoir cédé ses droits sur Menez Meur à son ancien associé, Charles Demolon en redevient propriétaire. Pas pour longtemps : ses ennuis financiers le rattrapent et, en 1857 il avance une description un peu fallacieuse de la propriété à son banquier, afin d’obtenir un crédit.
En 1863, les finances de l’intéressé ne s’arrangeant pas, le banquier interroge le notaire de Hanvec sur la valeur réelle du bien. Il évoque la possibilité d’une vente... Une annotation en marge du courrier indique que le notaire lui a répondu le 23 novembre 1863 après avoir visité les lieux. Hélas nous n’avons pas retrouvé cette réponse, mais nul doute que la supercherie ait été dévoilée !
Menez Meur ne laisse pas indifférent : on note dans la correspondance de ce notaire que la propriété suscite de l’intérêt jusqu’en Ille-et-Vilaine ! C’est ainsi que le comte de Préaulx au château de Tregaret (Pipriac, Ille-et-Vilaine) se montre intéressé par Menez Meur.
Ce n’est que quatre ans plus tard qu’a lieu la vente du domaine.
C’est le 3 juin 1867 que Julien Prioux en fait l’acquisition. Ses cinq héritières le mettront en vente en 1902.
Les acquéreurs suivants seront : Charles de Poulpiquet, en copropriété avec son beau-frère Henri de Servigny pendant un temps ; René Friocourt, puis le Conseil général du Finistère.