Nous avons publié l’article ci-dessous dans la revue « Le Lien » du Centre Généalogique du Finistère (n° 151 - septembre 2019).
Il s’agit d’une étude sur deux programmes de construction d’écoles de hameaux vers 1880 dans le Finistère.
Ces programmes ont été partiellement ou totalement subventionnés par les pouvoirs publics et concernent 67 écoles, soit environ la moitié du nombre total d’écoles de hameaux que nous avons recensées.
Rappelons que certains hameaux bénéficiaient déjà d’une scolarisation des enfants dans des locaux loués, par exemple à Plougastel-Daoulas (hameau de Saint-Adrien) depuis 1850 environ, ou Sizun (hameau de Saint-Cadou) depuis 1878.
Article publié dans la revue « Le Lien » du Centre Généalogique du Finistère (n° 151 - septembre 2019).
Le plus grand obstacle à ce que l’éducation primaire s’étende dans les campagnes principalement, est la dispersion des habitations. Peu de communes, même les plus populeuses, offrent une portion considérable de population agglomérée. Les hameaux (appelés villages) sont très multipliés et écartés du chef-lieu ou clocher (appelé bourg), qui lui-même ne se compose que d’un petit nombre de maisons voisines de l’église. D’ailleurs les communications sont très difficiles, les chemins vicinaux étant boueux, pendant la plus grande partie de l’année,…
Cette situation décrite le 31 mai 1817 par le préfet d’Ille-et-Vilaine d’Allonville dans un rapport qu’il adresse au ministre de l’Intérieur est tout à fait celle constatée dans le Finistère par les dénombrements de population de 1881 : ceux-ci montrent en effet que seulement 15 à 20 % de la population des communes rurales habitent dans un bourg !
Les difficultés découlant de l’habitat dispersé sont identifiées dès la Révolution. La loi du 27 brumaire an III (17 novembre 1794) portée par Lakanal tend à y répondre en permettant la mise en place d’écoles primaires en sus de celle du chef-lieu de la commune : ce sont les écoles de hameaux.
Quatre-vingts ans après cette loi, une circulaire du 15 juin 1876 du ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts avise les préfets de dispositions du gouvernement tendant à mailler le territoire d’écoles primaires de façon à ce qu’elles soient « à portée des familles » et les invite à lui faire remonter au plus vite les besoins des communes.
Le préfet du Finistère est diligent sur le dossier et reçoit le 14 avril 1877 un courrier du Ministère affirmant avoir bien noté la situation du département.
Avec l’aide de l’État, deux programmes importants de construction d’écoles de hameaux sont lancés en cette fin du
Quimperlé, choisi par le ministère de l’Instruction comme zone test, bénéficie d’une prise en charge totale de 18 écoles de hameaux. Le décret du 25 octobre 1881 précise les conditions d’implantation : elles doivent être « placées dans des communes trop étendues pour que l’école communale établie au chef-lieu puisse répondre aux besoins de la population ».
Le reste du département, pour lequel le législateur autorise par le décret du 14 mars 1882 la construction de 50 écoles de hameaux, a pour consigne de les installer dans les communes choisies « parmi celles dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes ».
C’est un an plus tard que le législateur fixe les critères d’ouverture des maisons d’école : il doit y en avoir une au chef-lieu de la commune ainsi que « dans les hameaux ou centres de population éloignés dudit chef-lieu ou distants les uns des autres de trois kilomètres, et réunissant un effectif d’au moins vingt enfants d’âge scolaire ».
Grâce aux écrits (lettres et rapports) de l’inspecteur primaire Maupin, nous disposons de nombreuses informations sur la mise en place des écoles de hameaux de l’arrondissement de Quimperlé.
Sa lettre du 5 juillet 1879 nous apprend que dès le 19 novembre 1878 le ministre de l’Instruction publique et des Beaux-arts a donné à l’inspecteur d’académie du Finistère son accord pour le lancement d’un projet de création de 18 écoles de hameaux sur l’arrondissement de Quimperlé « à titre d’essai ».
Une Commission chargée de la mise en place du projet est désignée deux mois plus tard, le 11 janvier 1879. Elle est composée des membres suivants :
• Un président : M. Corentin Guyho, député ;
• Deux vice-présidents : l’inspecteur d’académie et le sous-préfet de l’arrondissement ;
• Un secrétaire-trésorier, M. Maupin lui-même ;
• Des notables choisis dans les communes répondant aux critères d’implantation des écoles.
Eugène Maupin, missionné pour effectuer les études nécessaires au projet, relate les difficultés qu’il a rencontrées dans sa recherche d’emplacements sur les communes choisies : chemins impraticables en raison des intempéries, oppositions de la population. Il indique que « des personnes influentes ont employé tout leur pouvoir » pour l’empêcher d’acquérir des terrains ; « des pétitions mêmes ont été faites contre les futures institutions ». Deux communes se sont distinguées pour leur opposition : Moëlan-sur-Mer où il lui a fallu se rendre 18 fois et Clohars-Carnoët où il a dû aller 14 fois pour négocier !
Par courrier du 13 juillet 1879 M. Maupin fait un point exhaustif de la situation : chronologie et justification de l’ensemble du projet, choix des emplacements et démarches auprès des propriétaires fonciers et des communes, choix parmi les dossiers d’architectes. Un choix pédagogique est également relaté : celui des maîtres ambulants. En raison de contraintes budgétaires, la Commission des écoles de hameaux a en effet validé le 21 mars 1879 qu’un seul instituteur soit nommé pour 2 ou 3 écoles, induisant de ce fait que l’enseignement ne se ferait que sur 2 ou 3 jours dans chaque classe, d’où la nécessité d’un programme scolaire adapté.
Un rapport final du 29 septembre 1880 décrit les 21 décisions prises par la Commission du jour-même. Le coût prévisionnel des constructions sur l’arrondissement de Quimperlé est estimé à 214 739 F.
Il faut attendre le décret du 25 octobre 1881 pour que la somme de 272 680 francs soit affectée à l’opération. L’architecte choisi pour la mener à bien est César Auguste Pompée, architecte de Haute-Savoie établi rue Rochechouart à Paris. L’appel d’offres qu’il rédige est validé le 8 avril 1882 par le préfet du Finistère Lagrange de Langre.
L’avis paraît dans le journal « Le Finistère » le mercredi 26 avril 1882. Les délais pour soumissionner sont brefs : la commission d’adjudication est en effet fixée au 13 mai 1882.
En 1884 la totalité des 18 écoles est achevée.
| Commune | École de hameau | Commune | École de hameau |
|---|---|---|---|
| Bannalec | Église Blanche | Moëlan | Saint-Thamec |
| Bannalec | Saint-Cado | Querrien | La Clarté |
| Bannalec | Saint-Jacques | Querrien | Belle-Fontaine |
| Clohars-Carnoët | Doëlan | Riec | Lothan |
| Clohars-Carnoët | Saint-Maudet | Riec | Loyan |
| Kernevel | Le Moustoir | Riec | Saint-Gilles |
| Melgven | Cadol | Scaër | Plascaër |
| Moëlan | Brigneau | Scaër | Saint-Adrien |
| Moëlan | Saint-Pierre | Scaër | Saint-Paul |
Le choix pédagogique des maîtres ambulants entériné par la Commission de Quimperlé n’a probablement pas été concrétisé : ce dispositif aurait été en effet en contradiction avec la loi Ferry sur l’enseignement primaire obligatoire promulguée le 28 mars 1882.
Le résultat de l’expérimentation de Quimperlé n’est pas attendu pour qu’une opération plus large soit lancée sur le Finistère.
Suite aux propositions de l’inspection académique, le préfet fait remonter le besoin de 50 écoles de hameaux dans les arrondissements de Quimper, Brest, Châteaulin et Morlaix, évaluant la dépense totale à 900 000 francs. Le décret du 14 mars 1882 octroie cette somme mais précise que les surcoûts éventuels de l’opération devront « être couverts soit par les ressources ou les emprunts de la commune, soit par les subsides du département ».
Ce programme doit être achevé dans les deux ans.
Une « Commission départementale pour la surveillance des travaux de construction des maisons d’école » est mise sur pied comme le prévoit l’arrêté ministériel du 8 novembre 1881. Elle est composée de six personnes :
• M. Dreux, inspecteur d’académie, président ;
• M. Astor, conseiller général ;
• M. Fénoux, ingénieur en chef du département ;
• M. Bigot (fils), architecte du département ;
• M. Matribus, inspecteur primaire de l’arrondissement de Châteaulin ;
• M. Kerautret, architecte à Douarnenez, contrôleur-rapporteur des bâtiments scolaires.
La lecture des archives montre que les moyens nécessaires au fonctionnement de cette commission n’ont pas été prévus par l’État, notamment en ce qui concerne les frais du contrôleur-rapporteur qui n’est pas membre de l’Administration. S’ensuivent des échanges avec le ministère pour obtenir la franchise postale, ce qui est refusé malgré le coût des envois de dossiers entre le contrôleur-rapporteur et l’inspection académique. Dans chaque département, ce problème se pose et les préfets communiquent entre eux pour savoir comment chacun s’organise pour l’indemniser de son travail…
L’activité est intense et le 28 août 1882 23 projets d’école sont prêts. Certains étaient, soit, en gestation avant l’annonce du programme de construction, mais ils entrent dans les critères de subventionnement et sont donc proposés à la validation ministérielle.
L’enveloppe obtenue permet une dépense de 18 000 francs par école, mais cela s’avère insuffisant pour certaines. Afin de pouvoir boucler les budgets excédant la dotation, l’inspecteur d’académie demande au préfet une contribution des fonds départementaux votés pour l’ensemble des maisons d’école du Finistère. Il soumet également le principe d’une péréquation entre l’ensemble des constructions du programme.
Certaines municipalités opposent des réticences à la réalisation du projet. Le 22 octobre 1882 le préfet en informe le ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts et lui demande l’autorisation de le leur imposer. Il suggère qu’elles pourraient être « dociles aux conseils du clergé ». Le ministre répond le 9 novembre que le Parlement va légiférer sur ces difficultés…
Sans doute le Finistère n’est-il pas le seul département à rencontrer des oppositions !
La liste des communes attributaires s’avère difficile à mettre sur pied. Nous constatons qu’une trentaine de projets n’aboutit pas :
• Certains ne sont pas réalisés, alors même que la décision de validation est prise et que l’enveloppe financière est déterminée (Garnilis à Briec, Lanbranchement et Kerancloarec à Kerfeunteun, Lababan à Pouldreuzic, Saint-Sébastien et Saint-Tudec à Poullaouen) ;
• Au moins vingt-quatre autres sont annulés plus rapidement, souvent en raison des oppositions locales.
Les modifications nombreuses des implantations interpellent le Ministère qui indique au préfet en février 1884 sa difficulté à suivre le dossier ! La liste des 50 écoles qu’il a approuvées le 20 mars 1882 n’est en effet pas respectée. Il demande un point exhaustif sur l’état de la subvention et des sites bénéficiaires et déplore que le projet ne se déroule pas aussi bien que celui de Quimperlé.
Le préfet répond qu’il ne peut y avoir de comparaison entre les deux opérations : « les écoles de hameaux de l’arrondissement de Quimperlé ont été créées par l’État, sans la participation des communes et sur les emplacements déterminés à l’avance par une commission spéciale instituée sous la présidence de Corentin Guyho, député […]. Il s’agissait d’un essai tenté dans un intérêt supérieur, l’État prenant entièrement à sa charge les frais d’une expérience jugée intéressante au point de vue scolaire ».
Cela dit, il transmet un état des finances indiquant la somme restant à attribuer et la répartition qu’il envisage . La liste des constructions en cours demandée par Paris n’est pas dans son courrier… L’a-t-il communiquée ?
Un autre courrier du préfet indique au ministre que, par une gestion globalisée de l’enveloppe, le nombre d’écoles du programme pourrait excéder les 50 prévues et être porté à 52, voire 53, tout cela sans dépasser les 900 000 francs alloués. En effet, certaines écoles ont eu des dotations inférieures à 18 000 francs, telles que celle de Lesconil à Plobannalec (8 000 francs) ou celle de Kerbascol à Saint-Jean-Trolimon (10 500 francs). Peut-être est-ce l’effet de la restriction de la subvention, cette dernière, bâtie sur un terrain inapproprié, a dû être reconstruite en 1903 à Mejou Roz.
Les besoins sont, de fait, énormes, ce que plaide l’inspecteur d’académie auprès du ministère en mars 1883 pour obtenir des crédits pour 150 écoles :
[…] il ne faut pas se dissimuler qu’il reste beaucoup à faire et que si le Gouvernement veut poursuivre l’application rigoureuse de la loi nouvelle sur l’instruction gratuite obligatoire, la construction de 150 écoles de hameaux au moins s’impose de la manière la plus absolue.
Il importe de remarquer, en effet, que le Finistère, qui a une population de 681 000 habitants et une superficie de près de 700 000 hectares, ne compte que 290 communes ; il en résulte que ces communes sont, en général, très étendues et que quelques-unes ont une superficie de 8 à 10 000 hectares. En outre, la population dans les campagnes est très disséminée ; le chef-lieu communal ne se compose que de quelques maisons groupées autour de l’église et la majeure partie des habitants vit dispersée dans des fermes isolées, séparées souvent du chef-lieu par une distance de plusieurs kilomètres [...].
C’est dans le but d’arriver à ce résultat que je viens vous demander, M. le Ministre, de vouloir bien mettre à ma disposition une nouvelle allocation de un million pour me permettre de construire et d’installer des maisons d’école dans les sections de commune éloignées du chef-lieu. Pour quelques-unes de ces sections, une simple école mixte de hameau sera suffisante, mais pour la plupart, il sera nécessaire, en raison du chiffre de la population de la section, de construire de véritables groupes scolaires comprenant une école spéciale pour les garçons et une école spéciale pour les filles.
Cet appel ne sera pas entendu.
La confrontation des divers états et documents relatifs à ce programme avec le Relevé général des constructions scolaires du Finistère 1878-1885 permet de recenser, au final, 49 écoles de hameaux, dont voici la liste :
| Commune | École de hameau | Commune | École de hameau |
|---|---|---|---|
| Bénodet | Perguet | Ploudalmézeau | Portsall |
| Beuzec-Conq | La Boixière | Plougasnou | Kérénot |
| Crozon | Saint-Fiacre / Le Fret | Plougasnou | Mesgouez |
| Crozon | Saint-Laurent | Plougastel-Daoulas | Pont-Callec |
| Ergué-Armel | Menez-Bily | Plougastel-Daoulas | Saint-Adrien |
| Ergué-Gabéric | Lestonan | Plougastel-Daoulas | Sainte-Christine |
| Fouesnant | Lestrézivit | Plougonvelin | Saint-Mathieu |
| Guipavas | Coataudon | Plougonven | Kermeur |
| Guipavas | Kerafloc’h | Plougonven | Saint-Eutrope |
| Hanvec | Pen ar Hoat | Plouigneau | Lanleya |
| Kerlouan | Saint-Égarec | Plouigneau | Saint-Éloi |
| Lambézellec | Penfeld | Ploumoguer | Lamber |
| Landévennec | Kerdilès | Plounéour-Trez | Brignogan / Bourg |
| Lopérec | Kervès | Plounéventer | Saint-Derrien / Bourg |
| Loqueffret | Brennilis / Bourg | Plourin | Quélern |
| Meilars | Confort | Plouvien | Le Tariec |
| Penmarc’h | Kerity | Porspoder | Melon |
| Penmarc’h | Saint-Guénolé | Saint-Évarzec | Menez-Bras |
| Pleyben | Pont-Coblant | Saint-Hernin | Hellan |
| Pleyben | Pont-Keryau | Saint-Jean-Trolimon | Kerbascol |
| Pleyben | Quilliégou | Saint-Ségal | Pont-de-Buis / Bourg |
| Plobannalec | Lesconil | Sizun | Saint-Cadou |
| Plonéis | Gourlizon / Bourg | Taulé | Penzé |
| Plonéour-Lanvern | Creac’h-Ru | Treffiagat | Léchiagat |
| Plouarzel | Trézien |
La commune de Hanvec couvre un large territoire de près de 6 000 hectares de superficie, de la rade de Brest aux crêtes des monts d’Arrée, et recense 3 082 habitants au 14 janvier 1882.
Les populations de « la montagne » sont particulièrement concernées par les difficultés de scolarisation : éloignement du bourg ainsi que de ceux de Saint-Éloy, Saint-Rivoal et Lopérec qui sont les communes les plus proches ; chemins en mauvais état, nombreuses zones humides.
Si le maire est bien conscient du besoin, sa priorité est au bourg, pour lequel le conseil a voté le 13 octobre 1881 le projet de construction d’une école de filles.
Considérant les effectifs à scolariser, M. Le Bras soumet au conseil ce 23 avril 1882 l’affectation de l’école nouvelle en mairie-école pour les garçons et l’attribution des anciens locaux aux filles, bien moins nombreuses. Le conseil municipal rend également une décision favorable à la construction d’une école de hameau sous réserve qu’elle soit totalement prise en charge par l’État et le département.
Le subventionnement prévu par le décret Grévy arrive à point nommé et permet la concrétisation du projet d’école à Pen ar Hoat. Suite à l’approbation du conseil municipal du 6 août 1882, cette demande est incluse dans la première tranche des sites soumis au Ministère. Le conseil municipal valide le 9 novembre l’acquisition du terrain et le 25 décembre le cahier des charges. Mais, faute de soumissionnaire, un peu de retard est pris et un nouveau cahier des charges doit être voté le 15 avril 1883.
L’architecte en charge du projet est A. Le Dault à Brest. Il dresse le plan d’une école avec deux salles de classes de 56 élèves chacune au rez-de-chaussée, avec, à l’étage, deux appartements pour les instituteurs, chacun ayant une cuisine et trois chambres.
La répartition des espaces est décrite ainsi dans les archives municipales : « L’école de hameau de Pen ar Hoat se compose d’un bâtiment en maçonnerie ordinaire couvert d’ardoises, de 25 mètres de long et 8 mètres de large, comprenant au rez-de-chaussée deux salles de classe de 8m65 x 6m75 chacune. […] Au-dessus de chaque classe se trouve un appartement composé de 4 pièces dont 2 éclairées par 2 fenêtres et 2 par une fenêtre et d’un débarras éclairé par une lucarne. Ces pièces sont toutes mansardées. On accède à chaque appartement par un escalier particulier. »
Le Relevé général des constructions scolaires indique que l’opération a coûté 18 000 francs, entièrement réglés par la subvention de l’État. Il ressort cependant de la lecture des délibérations municipales que le coût du terrain de l’école a été laissé à la commune qui peine à l’assumer.
L’école de Pen ar Hoat est ouverte le 31 octobre 1884. Elle est pourtant « prête depuis quelques mois et la population en attend vivement l’ouverture » déplore le maire le 19 octobre en réclamant d’urgence la nomination d’enseignants. Deux instituteurs titulaires sont nommés la semaine suivante : M. Alfred Vasseur et Mlle Marie Loussaut.
L’école prend son essor et dès le premier mois accueille 51 élèves. La date d’observation des effectifs pour l’administration est le 1er mai. De 65 en 1885, les élèves passent à 82 en 1886. Mais le 1er mai 1888, les effectifs observés sont en chute : seulement 45 élèves.
L’inspecteur primaire de la circonscription de Landerneau, dans un courrier du 29 octobre 1888 à l’inspecteur d’académie, donne un état précis de la fréquentation de l’école, mois par mois depuis son ouverture.
| mois | 1884-1885 | 1885-1886 | 1886-1887 | 1887-1888 | 1888-1889 | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| sexe | M | F | M | F | M | F | M | F | M | F |
| septembre | - | - | 36 | 11 | 12 | 11 | 12 | 5 | 0 | 9 |
| octobre | - | - | 44 | 15 | 36 | 14 | 26 | 10 | 19 | 6 |
| novembre | 36 | 15 | 45 | 18 | 41 | 19 | 31 | 11 | - | - |
| décembre | 43 | 17 | 58 | 20 | 39 | 14 | 33 | 10 | - | - |
| janvier | 47 | 18 | 58 | 22 | 40 | 14 | 35 | 8 | - | - |
| février | 47 | 19 | 58 | 23 | 39 | 14 | 36 | 17 | - | - |
| mars | 47 | 21 | 54 | 23 | 37 | 15 | 36 | 7 | - | - |
| avril | 46 | 18 | 54 | 24 | 38 | 16 | 36 | 10 | - | - |
| mai | 46 | 19 | 56 | 26 | 39 | 16 | 36 | 9 | - | - |
| juin | 47 | 19 | 49 | 29 | 49 | 16 | 38 | 10 | - | - |
| juillet | 47 | 18 | 49 | 29 | 42 | 17 | 39 | 12 | - | - |
Il avance plusieurs explications à la désaffection signalée. Il constate certes les difficultés relationnelles avec la population du couple d’instituteurs en place depuis la rentrée 1886, mais il souligne également que les effectifs journaliers ne peuvent jamais être au complet, « tellement les chemins sont difficiles et les maisons disséminées ». Quant aux filles, peu présentes à l’école, il note que « les parents pensent qu’elles n’ont pas besoin d’instruction. Le même fait se reproduit même au bourg où plus de 100 jeunes filles ne fréquentent aucune école ».
Il conclut en appuyant la demande du conseil municipal d’obtenir une mutation du couple. Celle-ci intervient en cours d’année, le 6 mars 1889. Sont nommés en remplacement Mme Julia Le Cap et M. Antoine Castel. La nomination de ce dernier semble idéale pour Pen ar Hoat : le fait qu’il parle breton est important localement.
Fait exceptionnel, le 12 septembre 1889 une gratification leur est versée à tous deux par la mairie pour avoir redressé la situation. Ce faisant le conseil municipal, qui est conscient de « l’isolement de ces écoles, aux difficultés de communication et d’approvisionnement de toutes sortes », espère stabiliser l’équipe enseignante. Pourtant Mme Le Cap n’y reste qu’un an et demi.
Quelques lettres d’instituteurs de Pen ar Hoat à la mairie montrent les problèmes d’intendance auxquels ils sont confrontés : les problèmes de coudes pour les poêles, empêchant donc le chauffage, les cordées de bois réceptionnées, l’attente d’une subvention pour garnir la bibliothèque...
Des dotations en matériel scolaire sont commandées pour chaque école primaire de la commune mais sont prioritairement attribuées aux écoles du bourg lorsque les livraisons sont insuffisantes. C’est ce qui se produit lorsque seulement deux jeux de cartes géographiques au lieu des quatre commandés sont livrés à la commune : ceux-ci sont confiés aux deux écoles du chef-lieu. Quant à l’équipement en compendium métrique, il semble d’après les délibérations que seule l’école des garçons du bourg en ait bénéficié.
Comme de nombreuses écoles bâties en cette fin du
La date précise de fermeture n’a pu être trouvée. On sait toutefois que depuis le 1er juin 1960, l’un des appartements de la maison d’école est loué à M. Kervella, géomètre chargé de la révision du cadastre de la commune. En 1963 , l’école sert de logement social pour une famille avant d’être vendue à un particulier.
| Civilité | Nom d’usage | Patronyme | Prénom | Années |
|---|---|---|---|---|
| M. | Vasseur | Alfred | 1884-1886 | |
| M. | Nedellec | Pierre | 1886-1889 | |
| M. | Castel | Antoine | 1889-1893 | |
| M. | Jan | Joseph | 1893-1894 | |
| M. | Le Teurs | Joseph | 1894-1895 | |
| M. | Pichon | Alain | 1895-1896 | |
| M. | Labitte | Joseph | 1896-1897 | |
| M. | Stephant | Jacques Yves | 1897-1900 | |
| M. | Le Baut | Jean | 1900-1904 | |
| M. | Kerhoas | Yves | 1904-1905 | |
| M. | Cleuziou | Gabriel | 1905-1923 | |
| M. | Quelfennec | Louis | 1923-1926 | |
| M. | Angué | Charles Adolphe | 1926-1928 | |
| ? | ? | 1928-1929 | ||
| M. | Spagnol | Jean Marcel | 1929- ???? | |
| M. | Louët | 1937-1938 | ||
| M. | Nedellec | Georges | début années 40 | |
| M. | Le Roux | Émile | 1946-1949 | |
| M. | Le Berre | Marcel | 1949- ???? | |
| Mlle | Loussaut | Marie | 1884-1885 | |
| Mlle | Grandmontagne | Angélina | 1885-1886 | |
| Mme | Nedellec | Le Balch | Marie Reine | 1886-1889 |
| Mme | Le Cap | Cousin | Julia | 1889-1890 |
| Mlle | Le Normant | Marie | 1890-1894 | |
| Mme | Bodénès | Pont | Françoise | 1894-1900 |
| Mme | Le Baut | Bellanger | Radegonde | 1900-1904 |
| ? | ? | ? | 1904-1905 | |
| Mlle | Bathany | Jeanne | 1905-1907 | |
| Mlle | Brelivet | Marguerite | 1907-1907 | |
| Mlle | Coathuel | Jeanne | 1907-1908 | |
| Mlle | Quéméneur | ? | 1908-1910 | |
| Mme | Le Roux | ? | 1910-1910 | |
| Mlle | Jégou | Louise | 1910-1911 | |
| Mme | Gourvès | Le Baut | Marie | 1911-1921 |
| Mlle | Kermarc | ? | 1921-1925 | |
| Mlle | Girard | Madeleine | 1925-1926 | |
| Mme | Angué | Guilbert | Jeanne | 1926-1928 |
| Mme | Bouroullec | Salaun | Jeanne | 1928-1929 |
| Mlle | Coadou | Anne | 1929-1937 | |
| Mme | Gourmelon | Bescond | Marguerite | 1934-1939 |
| Mme | Famer | Kernours | Jeanne | 1938- ???? |
| Mme | Nedellec | Le Gall | Denise | début années 40 |
| Mme | Béon | ? | ? | 1945-1946 |
| Mme | Le Roux | Caradec | Yvonne | 1945-1949 |
| Mme | Le Berre | ? | Marie | 1949- ???? |
| Mlle | Riou | ? | fin années 50 |
Anne-Marie Coadou naît le 5 novembre 1908 à Saint-Nic puis grandit à Brest. Après avoir été élève à l’école communale de Saint-Pierre-Quilbignon, elle fait ses études au lycée de Jeunes Filles de Brest puis à l’école normale d’institutrices de Quimper.
Nommée en 1929 à Pen ar Hoat, elle épouse en 1932 Jean-François Péron, né le 9 juin 1907 à Hanvec. Ils restent à Pen ar Hoat jusqu’au 1er octobre 1937.
Anne Péron aime les monts d’Arrée et Pen ar Hoat, sur lesquels elle écrit de nombreux poèmes.
Deux de ses textes illustrent fort bien les conditions de vie dans ce secteur. L’un, intitulé « Pen ar Hoat » décrit la beauté du paysage mais aussi la rudesse du climat et la pauvreté de la terre et des hommes. L’autre, « Arrière-Pays », dépeint la montagne et les villages aux alentours de Pen ar Hoat et se termine en louant la beauté et la situation exceptionnelle du site.
Anne Péron quitte le Finistère en 1939 pour Saint-Nazaire. Elle y écrit des poèmes sur les Chantiers navals, où son mari a été recruté, ainsi que sur la condition ouvrière. Elle publie plusieurs recueils de poésie à compte d’auteur et reçoit de nombreuses récompenses pour ses œuvres. Elle décède en 2002.
Sous la Révolution de nombreux rapports ont traité de l’organisation de l’enseignement primaire et porté dans des lois successives, modifiées et contredites selon les axes politiques, les principes de gratuité et d’obligation scolaire, les règles d’implantation des écoles primaires, les modalités de recrutement des instituteurs et programmes d’enseignement...
La question du lieu d’étude est rapidement jugée importante. La fourniture « d’un logement à l’instituteur qui servirait également de salle de classe » est envisagée dès 1794 , et réaffirmée en 1833 puis en 1850. Mais la réalité n’est pas aussi simple et les enseignements sont dispensés fréquemment dans des lieux inadaptés, voire immoraux…
Ainsi le conseil municipal du Tréhou n’a trouvé qu’un appartement à louer au-dessus d’une auberge pour installer la maison d’école et s’émeut à de nombreuses reprises de 1847 à 1850 des conditions d’enseignement dans la commune : « Pour appartement pour l’école nous avons une chambre très sombre qui est tellement sombre que les élèves ne savent pas ce qu’ils font lorsqu’ils écrivent… ». « Il y a même à côté du local un petit cabinet pour recevoir du monde, ce qui fait qu’il ne se passe pas une seule journée sans que les élèves soient distraits par les ivrognes qui s’amusent soit à chanter, soit à se disputer, soit à prononcer des jurements que l’enfant ne doit pas entendre. »
La mise en place des infrastructures scolaires connaît une réelle accélération à partir de la loi du 1er juin 1878 sur la construction des écoles. Un « Règlement pour la construction et l’ameublement des maisons d’école » est pris par arrêté ministériel du 17 juin 1880 de façon à s’assurer de la normalisation des constructions et est publié dans la « Revue Pédagogique ». En préambule du texte figure un « avis important » précisant que ce Règlement, « préparé par une Commission spéciale et approuvé par le Conseil supérieur, est destiné à servir de guide aux municipalités, aux préfets et aux inspecteurs, qui ne pourront plus proposer ou approuver des plans mal étudiés, puisque la Commission du ministère à laquelle ces plans doivent être adressés en dernier ressort, les rejetterait ». Les directives données constituent un réel cahier des charges.
Dans le cadre du programme de construction des écoles de hameaux de l’arrondissement de Quimperlé, six architectes ont adressé un projet, parmi lesquels César Auguste Pompée. Cet architecte, dont le dossier a été retenu, est très au fait des constructions scolaires. Dès 1871, il publie « Plans-modèles pour la construction de maisons, d’écoles et de mairies ». Cet ouvrage adressé à tous les préfets de France propose une architecture standardisée pour tous les bâtiments scolaires.
L’inspecteur primaire Maupin décrit et commente la proposition de Pompée dans son rapport du 13 juillet puis dans un courrier du 8 août 1879 adressé au ministre de l’Instruction. Au-delà des informations architecturales, ce texte nous fait toucher du doigt fonctionnement et méthodes d’enseignement.
Ce projet ne comprend qu’un corps de bâtiment avec préaux sur les côtés.
Rez-de-chaussée
On entre à l’école par deux larges vestibules garnis de bancs, de crochets pour les coiffures, de tablettes pour recevoir les paniers des enfants, d’un seau et d’un gobelet à chaînette ; ils communiquent avec les préaux couverts et avec l’appartement de l’Instituteur. […]
La salle d’école est carrée ; (la cloison destinée à séparer les enfants des deux sexes, qui figure au plan, est supprimée) elle pourra être allongée et devenir rectangulaire dans les sections très populeuses.
L’éclairage est bi-latéral. Les fenêtres sont au nombre de trois sur chaque côté. Elles ont 2m de largeur sur 2m50 de hauteur : la supérieure est à soufflet ; l’inférieure peut descendre dans une sorte de gaine ménagée dans le mur.
Le poêle est compris dans l’épaisseur du mur de refend ; il est en brique réfractaire et donne sur l’école et la cuisine.
Les tables seront à deux places et les sièges à dossier ; elles seront entièrement en bois et ne coûteront que 15 F pièce ; chaque élève occupera 0m75. Dans les sections où la population est très grande, il y aura lieu, pour économiser l’espace, d’adopter des tables d’une seule pièce, allant de la cloison centrale au couloir, avec des sièges isolés et à dossier ; chaque élève n’emploiera ainsi que 0m50.
Les deux tables des moniteurs seront placées sur des plates-formes de 0m24 de hauteur, faisant corps avec l’estrade. Celle-ci formera une plate-forme élevée de 0m24 au-dessus de celles des moniteurs ; la partie antérieure, destinée à supporter le bureau, n’aura qu’un mètre de large, tandis que la postérieure aura la même longueur que le tableau noir placé au-dessus (2 mètres).
Le bureau du maître sera une simple table à plan incliné ; le siège sera une chaise que l’on pourra déplacer à volonté pour écrire au tableau noir.
Les tableaux noirs seront au nombre de cinq ; un derrière l’estrade et quatre de 0m70 de côté, fixés aux trumeaux ; ils seront légèrement inclinés et auront une gorge par derrière pour recevoir la craie et les éponges. Le tableau, à deux faces, proposé par l’Architecte me paraît défectueux ; il est peu stable, occupe beaucoup d’espace et coûte relativement très cher.
Au-dessus du grand tableau noir de l’estrade se trouvent trois porte-cartes à rouleaux et poulies.
De part et d’autre des bureaux des moniteurs se trouvent des armoires d’attache pratiquées dans l’épaisseur du mur pour la bibliothèque et le menu matériel scolaire.
A un mètre au-dessus de ces placards on placera la pendule et le buste de la République L’architecte les a figurés derrière l’estrade et au-dessus des rouleaux mais cette position est impossible, car il faudrait fixer les rouleaux trop bas, et les cartes développées seraient en partie masquées par la table de l’estrade.
Les préaux sont situés à droite et à gauche du bâtiment principal et en arrière-plan de la façade ; ils sont entièrement clos et la surface de chacun d’eux est de 28 m². Ils serviront de réfectoires pendant l’hiver, et on pourra les surveiller du parloir. Un banc fixe s’étend intérieurement le long du mur de la façade. À chaque extrémité se trouve un lavabo muni de deux robinets. Le sol sera en béton et couvert de sable de rivière.
Les lieux d’aisance sont à proximité des préaux ; ils sont à fosse, avec cheminées d’appel terminées par des vis Moris. Ceux des garçons seront à lunettes et placés au niveau du sol ; ceux des filles seront à sièges. Les portes se rabattant naturellement, seront coupées haut et bas. Le sol en pente sera bétonné.
Ces latrines seront d’une facile surveillance.
Entre les latrines et les préaux se trouveront des réservoirs d’eau, sortes de caisses en briques, revêtues d’une couche de ciment à l’intérieur. Ils reposent sur des massifs de maçonnerie de 1m de haut, leur capacité sera d’environ 1m3. Ils seront alimentés par les gouttières des préaux ; deux tuyaux terminés par des robinets conduiront l’eau vers les lavabos. Ces réservoirs seront d’un prix peu élevé et d’une grande utilité : ils remplaceront les puits qui coûteraient trop cher en de certains endroits. L’architecte les a oubliés dans le projet.
Chaque cour aura une surface d’environ 95m² ; on y plantera six arbres pour donner de l’ombrage aux enfants pendant l’été.
Au-dessus du parloir on pourra établir un logement pour l’instituteur ; il se composera de deux chambres à feu, d’un cabinet et d’une décharge.
Les rapports montrent qu’il y a eu pour chaque école à bâtir une étude in situ, basée sur la densité de population, la distance du chef-lieu ainsi que sur les contraintes présentées par le terrain.
Il y a près de 140 ans ont été ainsi bâties 67 écoles de hameaux grâce à ces deux programmes de construction. Nous avons recherché ce qu’elles sont devenues aujourd’hui.
En 2018-2019, un tiers des sites ont toujours leur école. Elles sont pour la plupart situées sur le bord de mer, pour lequel l’attrait s’est renforcé depuis la seconde moitié du
Il s’agit là d’une prise en compte de la vie scolaire aujourd’hui, l’enseignement pouvant se dérouler dans les locaux d’autrefois ou dans des constructions nouvelles.
À Léchiagat, hameau de Treffiagat dans l’arrondissement de Quimper, l’école de 1882 accueille cette année 134 enfants.
Au 1er mai 1888, 75 élèves la fréquentaient.
Une quarantaine d’écoles de hameaux n’a plus cette fonction aujourd’hui. Près de trente d’entre elles ont pu être localisées. Elles ont été transformées en gîtes, propriétés de particuliers, poterie, bar ou ont trouvé un autre usage communal… Notre recherche a été facilitée par la lecture d’articles de presse locale et de sites internet, ainsi que par l’utilisation de logiciels de géolocalisation.
Pour connaître au mieux le sort des bâtisses anciennes, l’enquête sur le terrain est toujours en cours. L’architecture si caractéristique de ces constructions scolaires constitue un atout dans la recherche !
Localisation des 18 écoles de hameaux de l’arrondissement de Quimperlé et des 49 écoles de hameaux des autres arrondissements.
Si cet article vous a donné envie d’informations complémentaires, vous pouvez consulter notre site www.roch-gad.eu
Vous pourrez y trouver des ajouts sur nos recherches, des précisions sur les instituteurs et institutrices de Pen ar Hoat ainsi que sur les principaux acteurs de ces programmes…
Bonne visite !
Cet article ne porte que sur les écoles de hameaux financées par les deux plans ministériels cités. D’autres écoles de hameaux ont été construites en dehors de ces financements, que nous n’avons pas étudiées. Quelques-unes précèdent ces deux programmes et beaucoup sont construites jusqu’aux années 50. Citons par exemple les écoles de Poul Goazec à Plouhinec (1869), de Lescoff à Plogoff (1877), de l’île de Sieck à Santec (1887), de Sainte-Brigitte à Saint-Thégonnec (1911), de l’île Callot à Carantec (1926), etc.
Sources
• Archives départementales du Finistère
– séries 1 T 44-45-46-109-143-144-145-146-150-411-683
– série 6 M - Dénombrements de population
– série 621 E dépôt - Délibérations du conseil municipal du Tréhou
– série JAL 88 - Le Citoyen 1906-1940
– série JAL 109 - Le Courrier du Finistère 1880-1944
– série JAL 170 - Le Finistère 1880-1944
• Archives départementales de Vendée - http://www.archives.vendee.fr
• Archives municipales de Hanvec
• Bibliothèque nationale de France - https://gallica.bnf.fr
• Centre Généalogique du Finistère, base RECIF - www.cgf-bzh.fr
• CHALOPIN (Michel), L’enseignement mutuel en Bretagne de 1815 à 1850, Éducation. Université Rennes 2, 2008
• IGN-Géoportail - https://www.geoportail.gouv.fr
• Institut Français de l’Éducation - http://ife.ens-lyon.fr/ife
• Le Télégramme - https://www.letelegramme.fr
• Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse - http://www.education.gouv.fr
• Ouest-Éclair 1899-1944 - https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
• Ouest-France - https://www.ouest-france.fr
• Persée - https://education.persee.fr
• Service de l’Inventaire du Patrimoine Culturel Région Bretagne
- http://phototheque-patrimoine.bretagne.bzh
Remerciements
Nous remercions très sincèrement les services des Archives départementales du Finistère à Brest et à Quimper ainsi que ceux de la Mairie de Hanvec qui nous ont permis d’accéder aux documents nécessaires à la rédaction de cet article.
Nous formulons un remerciement particulier à Madame Le Maire, Mme Morvan, pour sa disponibilité et ses apports d’informations sur l’école de Pen ar Hoat, ainsi qu’à Annie Kerhervé, qui a aimablement relu cet article et nous a apporté conseils et corrections bienvenus.
[1] Au
Gallica /BnF, loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), tableau des départements et des arrondissements communaux de la République Française.
L’arrondissement de Quimperlé est supprimé le 10 septembre 1926 et est rattaché à celui de Quimper.
| Le 9 novembre 2025 bker a écrit : |
Bonjour, Pouvez-vous nous dire votre intérêt pour cette école ? |
| Le 6 novembre 2025 Grégory a écrit : |
Bonjour, Grégory Rannou |